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Louis Martin BRET est né dans la région marseillaise en 1898.
Au début des années Trente, il s'installe dans la région de Manosque.
Il entame alors une carrière politique locale sous l'étiquette de la S.F.I.O. et devient conseiller d'arrondissement.
En 1936, il fonde, dans un souci de progrès, une coopérative agricole départementale avec des silos à céréales dans les Basses-Alpes.
Il poursuit son engagement politique et humain et devient, en 1937, conseiller général du canton de Manosque.

Avec l'occupation de la France et l'instauration de l'Etat de Vichy en juin 1940, il devient l'un des premiers résistants de la région des Alpes du sud et de la région provençale.
Les Basses-Alpes sont alors propices à l'installation des maquis et groupes francs. C'est ainsi qu'il décide avec Henri Masi, chef régional des maquis pour la région R2, actuellement équivalente à PACA, d'implanter plusieurs maquis AS dans notre département.
Il prend part aux côtés du colonel Jean Vial, chef départemental des Groupes francs de PA.S, à des ravitaillements grâce à l'aide du monde paysan qu'il connaît bien, à des attaques sur l'ennemi ainsi que sur des collaborateurs de Vichy et également à des sabotages d'usines vitales à l'industrie militaire allemande, dont celle de Gardanne.
Chef départemental des Basses-Alpes à travers le C.D.L. ; alors qu'il se rend à une réunion , il tombe dans une souricière tendue par la Gestapo et la Milice à Oraison le 16 juillet 1944.
Avec onze autres camarades il est emmené à Marseille. Ils sont torturés mais ne trahissent pas leur cause.
Le 18 juillet, ils sont conduit avec d'autres compagnons d'infortune dans le vallon de Signes, dans le Var, où ils sont fusillés.
Louis Martin BRET représente, par l'action accomplie tout au long de cette triste période, l'image de la générosité et de l'Homme au service de l'humanité.